Laura et Skye

J'étais assise en tailleur sur mon lit et je regardais les étoiles dans le ciel, me demandant si, quelque part ailleurs, quelqu'un était aussi entrain de nous observer. Je brossais distraitement mes cheveux noirs, essayant d'imaginer à quoi ressemblerait une telle personne. Je finis par me lever pour aller m’accoter sur le rebord de la fenêtre, pensant à mes souvenirs qui m'avaient échappés, essayant d'en retenir quelques bribes.

Je m'etais perdu dans les couloir. Je redoutais que les homme de James me trouve. Je paniquais un peu.

J'entendis des pas. Ce qui était étrange, parce que normalement, à cette heure-ci, tout le monde dormait plus ou moins paisiblement. Je pris mon couteau sur ma table de chevet et m'approchai lentement de la porte de la chambre que je partageais avec une fillette.

Je m'engueulais mentalement en me disant que j'étias idiote. Si Alec se reveillais et qu'il me voyais pas il allais avoir peur.

Je restai caché derrière la porte et fermai les yeux. J'écoutais les pas, attendant le moment propice, puis, lorsqu'il vint, je surgit de l'ombre et bondit sur l'intrus. Je savais reconnaître les pas de n'importe qui parmi les résistants, mais ceux-là, je ne les avais jamais entendu.

-Qui êtes-vous? demandai-je en tenant la personne contre le mur à l'aide de mon couteau.

Je fus choquer.

- Je .... Je suis avec Alec ...

Je me détendis légèrement. Si Alec ramenais une fille ici, c'était qu'elle était digne de confiance. Néanmoins, je gardai mon couteau en main, juste au cas ou il se serait trompé sur cette fille.

- Je ... Je me suis perdue ... Désolé ...

Je baissais la tête, je savais que je dérangeais pas mal de monde.

-Viens, dis-je en lui prenant la main pour l'entraîner dans ma chambre.

Je fermai la porte tout en lui expliquant qu'ainsi, elle ne réveillerait personne.

Je la suivis docilement.

-D’où tu viens? demandai-je en essayant de sourire.

-Il y a beaucoup de meurtres, de vols et de viols dans le coin, dis-je d'un ton neutre, comme si je parlais de météo.

-Alors qu'est-ce qui ta pris de traverser?

Lorsqu'elle parla de son père, j'essayai de me souvenir du mien, mais rien ne me vint à l'esprit à son sujet. Je ne me rappelais même plus de son nom.

-Je penses que ton père ne t'aime pas, dis-je en réfléchissant.

-C'est bien de penser par soit même et ne pas se laisser imposer nos choix par notre entourage.

-Alors ça fait quoi d'être une princesse? demandai-je en allant m'asseoir sur mon lit.

-Dans les livres, ils ne disent pas ça... dis-je, perdue.

-Un peu comme Raiponce?