La recherche d'une planque et une rencontre surprise.[Feat Laura M. Aberline]

Cette fois encore, j'étais hors de la colonie, vagabondant. J'étais devenu plutôt doué en camouflage maintenant, si bien qu'il était plus difficile de deviner d'où je viens sans m'approcher de près. Et vu que je me faisais aussi discret que possible, il était impossible que j'attire l'attention.
Aujourd'hui j'étais dans le quartier résidentiel. J'espérais tomber sur une mauvaise pas trop amoché pour accomplir mon projet, la transformer en clinique de seconde main et en garde manger pour les résistants et les citoyens. Je trouvais finalement une demeure que je trouvais plutôt plaisante et entrais à l'intérieur pour l'inspecter et voir si je pourrais faire ce que je veux ici.

J'étais entrain de lire sur un canapé lorsque j'entendis des pas. Je me levai sans le moindre bruit, capacité que j'avais développer à force de vivre cachée. Je posai mon livre et sortis mon couteau préféré. Je me mis à courir dans la maison, si vite que j'étais pratiquement invisible, à la recherche du nouvel arrivant. Lorsque je le repérai enfin, je me jetai sur lui, le plaquant contre le mur, le forçant à rester immobile avec mon couteau que je tenais contre sa gorge. Je lui adressai un sourire en coin.

Alors que j'inspectai les lieux calmement, je me retrouvais rapidement en mauvaise posture. Bloqué contre un mur par une jeune femme et son couteau. Analysons la situation. Elle semble plutôt forte et encline à me tuer sur le champs. Je levais alors mes main sur le côté pour montrer que je me rendais et lui rendis un léger sourire.

-J'avais entendu dire que cet endroit été mortel, je ne le pensais pas.. À ce point!

Je resserrai ma prise.

-Qui êtes-vous et que faites-vous ici? demandai-je, méfiante.

Je fis une légère grimace, ma petite blague n'avait pas plus. Je lui offrit cependant un sourire.

-Alan, je viens de la colonie. Je cherche un endroit que je pourrais transformer en clinique pour soigner les blessés parmi les résistants et les citoyens.

J'éloignai mon couteau de sa gorge. De toute façon, il ne pourrait pas me faire de mal même s'il le désirait.

-Si vous continuez à vous promenez tous seuls, vous ne survivrai pas longtemps ici.

Je fus un peu soulagé lorsqu'elle me lâcha, je lui souris et à l'entente de survivre, je passais ma main sur la plaie à mon torse par dessus ma chemise, le coup de feu me revenant en tête.

-Je le sais bien mais, il rare qu'une personne veuille m'accompagner.

-Non. Si vous venez à plusieurs, on vous prendra pour une menace. Vaut mieux ne pas traîner ici lorsqu'on possède la force physique d'un enfant de cinq ans.

-Vous me sous-estimer un peu, mademoiselle. J'ai beau paraître faible, je sais me défendre.

J'éclatai de rire.

-Je peux quand même te mettre caos en moins de temps qu'il n'en faut pour dire nuage et je suis loin d'être une des plus fortes ici.

Je souriais légèrement et passais ma main sur ma nuque en baillant.

-Si vous le dîtes, très cher, si vous le dîtes.

Je l'observai et décidai que je ne l'aimais pas. Trop prétentieux, trop gosse de riche.

Je fais une légère grimace.

-Oh non, pas ce regard. Ce regard inquisiteur, ce regarde qui me juge..

-C'est dans la nature humaine de juger les autres. Tu devrais y être habitué.

-L'homme est idiot. Juger, convoiter et tuer! C'est tout ce que nous savons faire. J'ai honte de mon espèce.

-Alors tue toi si tu as tant honte de ce que tu es, dis-je en roulant les yeux.

-Si je me tuais, il n'y aurait pratiquement plus de membres de la colonie encore un peu, humain et prêt à aider les autres. Je ne peux pas mourir pour le moment.

-Comme ses dommages, dis-je en souriant. Je m'ennuie beaucoup ces temps-ci!

-Alors pourquoi ne m'aiderais-tu pas à sauver des gens ?

-Je vais commencer par m'occuper de moi et de mes enfants, dis-je d'un ton hargneux.

Je lui souris.

-Je t'aiderais, si tu veux bien de mon aide.

-Non, je n'ai pas besoin de l'aide d'un type qui se prend pour mère Théresa!

-Je ne me prends pas pour mère Thérésa. Cela m'insupporte juste de savoir que pendant qu'à la colonie on vit dans l'opulence d'autre souffre.

-Ça a toujours été comme ça!

-J'aurais aimé tout pouvoir changer depuis le début mais je n'étais pas encore né.